Une semaine après le déplacement en Hongrie, le Team NéoClean-Yacco se retrouvait en Autriche pour cette 4ème manche du Championnat d’Europe 2008. Encore un peu « frustré » de sa prestation lors du meeting Hongrois, Olivier Anne, le pilote de l’équipe de France et de la Citroën C4 esprit WRC a réalisé un grand meeting même si à l’arrivée il n’est récompensé que par sa 10ème place au scratch.

Une première journée « top » sous le soleil Autrichien

Comme la semaine précédente en Hongrie, la chaleur et donc une piste très sèche attendaient les concurrents sur ce circuit de Greinbach avec encore une fois dans cette division reine un plateau superbe. Pour Olivier, les conditions de course ne pouvaient être meilleures et dès les essais libres mais surtout lors des essais chronométrés ceux qui ne l’attendaient pas allaient très vite comprendre qu’il t venu ici pour faire un résultat et pas n’importe lequel. « Lors des essais libres, il était important, puisque nous n’avons que trois tours, de prendre de bons repères et surtout de « mémoriser » les bonnes trajectoires. La voiture répondait à mes attentes et je suis rentré au stand totalement confiant puisque mes chronos étaient égaux aux pilotes de pointe de ce championnat. » Les essais chronométrés vont confirmer cette tendance avec cette fois la preuve s’il en était besoin qu’Olivier et cette Citroën C4 peuvent amplement rivaliser avec les prétendants aux podiums. En effet, le chrono affiché va mettre Olivier Anne  dans le top 10 (9ème chrono absolu). La première manche  s’annonçait pour le mieux avec une grille de départ de série qui avait déjà des allures de pré finale avec : Kenneth Hansen (leader du Championnat), Ludwig  Hunsbedt, Isachsen et Jespersen. Du beau monde avec, à l’arrivée, la 2ème place derrière Isachsen et le 4ème chrono absolu toutes séries confondues. « Je savais que dans cette série il y avait un coup à jouer au chrono car les pilotes en piste avec moi étaient les « références » de ce championnat. A l’arrivée, une double satisfaction : celle de terminer 2ème de cette série relevée et de me retrouver enfin dans une position idéale pour aborder la seconde journée de course avec le 4ème chrono et donc un petit joker dans la poche. »

Des conditions de course apocalyptiques pour la seconde journée de course.

Certes, la météo avait annoncé que le temps allait changer mais certainement pas comme ce qui allait « tomber » sur le circuit Autrichien puisque ce sont des trombes d’eaux qui ont accompagné les concurrents durant cette journée dominicale. Dans ces conditions les « cartes allaient être redistribuées » ! Avantageant ceux qui partaient dans les toutes premières séries avec une piste encore praticable, cette météo et la pluie incessante allaient donner au circuit un aspect tout à fait différent avec de grosses ornières, des pierres sortant de nulle part et donc des conditions de course hyper difficiles pour les pilotes des dernières séries et cela dans les deux manches. Pour Olivier Anne, le « bénéfice » acquis lors de la 1ère journée allait être perdu tout comme pour Hansen, Hunsbedt, Eklund, Isachsen et Walfridsson  (excusez le peu !),  tous relégués en finale B avec Olivier Anne « Nous avons disputé les deux manches sur un véritable « champ de mines ». Difficile de tenir l’auto sans commettre de faute. Dans la 3ème manche j’étais en bagarre avec Erikson et Lindjefell pour la victoire dans la série. Ils ont fait une faute,  je les ai doublé puis ce dernier a profité d’un écart de ma part pour me repasser. Au décompte des manches ces deux 9ème et 10ème  chronos  de la journée m’envoyaient  en finale B en très bonne compagnie certes mais j’avais raté de peu mon objectif. »  

En Finale B, il fallait s’y attendre la bagarre fut intense avec une seule place à prendre pour six « gros calibres ». « Ce fut une finale avant l’heure. J’y ai tenu ma place puisque j’étais en 3ème position et que j’attaquais pour essayer de terminer derrière Isachsen, qui avait déjà un pied en finale A. Dommage que le terrain m’ait privé de ce qui aurait été une récompense avec des conditions de course aussi apocalyptiques. En effet, une grosse projection de boue sur le pare-brise a bloquée les essuies glaces me privant de toute visibilité, j’ai dû m’arrêter sur le bord de piste immédiatement.»

Six points marqués comme en France et pour l’instant, avant la campagne scandinave et les épreuves en Suède et en Norvège, la 13ème place du championnat non représentative pour Olivier qui a prouvé aux « grands d’Europe » que désormais il faudrait compter avec lui lors des prochaines manches de ce championnat d’Europe d’un niveau très relevé et qui le sera encore plus dès la Suède avec l’entrée en piste d’un certain Marcus Gronhölm.